1 – GLOZEL : des signes énigmatiques

Exceptionnel !… Et en avant-première, la Lettre de THOT est heureuse de vous annoncer du nouveau sur le Mystère de Glozel !

Des découvertes récentes en Sardaigne démontrent que l’écriture de Glozel a pu enfin être décryptée !

… En effet les dernières recherches du Professeur Gigi Sanna, qui datent seulement de décembre dernier, pour cette partie là, mettent en évidence un décryptage total de toutes les tablettes de Glozel étudiées par cet éminent scientifique, suite à une campagne de fouilles réalisées en… Sardaigne ! Ce mystère, celui de Glozel, est d’une importance tout à fait capitale, extraordinaire même, puisqu’il concerne non seulement l’origine de notre écriture mais remet en cause toutes les datations connues de l’Histoire de l’Écriture elle-même !

Il aurait fallu, pour bien faire, ne pas manquer la conférence faite à Paris par le Professeur Sanna le 12 avril 2005 sur les tablettes nuragiques.

2 – A propos de GLOZEL

C’est dans un champ, le champ des morts, dans le petit hameau de Glozel à 25 kilomètres de Vichy, qu’en 1924, sont mises à jour par Emile Fradin, jeune agriculteur labourant son champ, une importante collection de pièces néolithiques, dont de nombreuses sont gravées ou incisées par des caractères, sans aucun doute, alphabétiformes. Les datations au carbone 14 de plusieurs de ces pièces, les font remonter, pour certaines, à plusieurs millénaires AVANT la naissance de l’écriture telle que, tout au moins, les historiens et les archéologues patentés nous racontent celle-ci !

Autant dire que la découverte d’Emile Fradin longtemps connue des spécialistes de l’écriture mais aussi des sciences hermétiques, est une pièce de choix à étudier, puisqu’il restait à déchiffrer plusieurs centaines d’inscriptions parcourant tablettes, poteries, sculptures mises à jour sur le site et toujours inviolées dans leurs sens scripturale jusqu’à aujourd’hui. Glozel est un mystère réellement envoûtant, surtout que son histoire, qui se conjoint totalement à la biographie de son découvreur, Emile Fradin, est digne des meilleurs romans policiers (1) ! Que n’en eût pas fait Maurice Leblanc de ce mystère là ! Nous intéressant nous-même depuis plus de 20 ans au secret de Glozel et ayant eu la chance insigne de tenir en main quelques unes de ces pièces de collection grâce à l’amabilité de notre amie et meilleure spécialiste française, madame Juaneda Calvier, quelle ne fut pas ma surprise lorsque je fus l’un des tous premiers informés en France de la découverte récente et du décryptage, surtout, des tablettes de GLOZEL par le Professeur Gigi Sanna.

La Lettre de Thot , dans de prochaines publications ne manquera pas de vous tenir au courant de ces derniers rebondissements.

Une affaire à suivre… , tout à fait exceptionnelle !

Car comme le disent nos amis italiens :

« E sa perché? Perché col codice delle tavolette di Tzricotu è possibile iniziare a « tradurre » anche quelle di Glozel, che dal 1924 sono rimasti oggetti misteriosi. Ma questa è un’altra storia. »

Thierry E Garnier – La LDT, avril 2005.

(1) A lire entre autres de Nicole Torchet, Patrick Ferryn, Jacques Gossart du groupe Kaddath, L’affaire de GLOZEL, Copernic ed.1978, et l’article de Madame Juaneda Calvier dans Arcadia No Spécial, juillet 2002.

Photographies – Emile Fradin et le Docteur Morlet au champ des morts et tablette de Glozel. (Photos Kaddath ©).

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3 – Tablettes protohistoriques en Sardaigne et en France

Historique :

En 1995, en Sardaigne, des travaux dans un terrain près d’un site archéologique près d’un nuraghe (1), ont mis à jour quatre « tablettes » estampillées de signes mystérieux. Le monde académique, à l’époque, n’a pas réellement compris le sens de ce qui y était représenté et n’a pas accordé d’importance à la découverte. Mais le professeur Atzori et le professeur Sanna, sûrs de l’importance de ces pièces archéologiques, les étudient et ils arrivent à repérer dans ces signes, 3 alphabets : le proto-cananéen, cunéiforme-ougaritique et en caractères de Byblos, plus des logo-pictogrammes typiquement nuragiques.

Ils arrivent aussi à interpréter (à 80%) le contenu de l’écriture et repérer des noms, des appellations des divinités et des chefs guerrier, rois juges, « dieux eux mêmes » et publient en 1996, le premier livre intitulé « Omines ».

Plus tard, suite à ses recherches et une étude approfondie, le professeur Gigi Sanna, arrive à découvrir toute la signification de l’écriture nuragique en repérant parmi ces signes, le nom de la divinité « YAHWH » et le mystérieux code de lecture.

Il prend ensuite connaissance de l’écriture sur les « tablettes » de Glozel, en Auvergne, découvertes en 1924 et sujet d’études, analyses, datations, approches de traductions mais pour le moment pas encore déchiffrées. En faisant un tableau comparatif avec les tablettes Sardes, il remarque une étonnante ressemblance avec les signes nuragiques.

Tout est publié dans son second livre intitulé « Sardoa Grammata » présenté officiellement le 4 décembre 2004, en Sardaigne, en honneur du chercheur français Dunand.

Après la publication de ce livre, le professeur Sanna approfondit son étude sur l’écriture des tablettes de Glozel et, en appliquant les codes de l’écriture nuragique, parvient à déchiffrer toutes les tablettes de Glozel qu’il a pu analyser, écrites en une sorte de grecque archaïque et contenant des oracles en invocation au dieu Apollon.

« Cette découverte est, en fait, une sorte de révolution scientifique qui déplacerait d’environ six siècles, l’origine de l’écriture en Grèce qui devrait remonter autour du VII siècle avant notre ère, alors que l’on vient de nous confirmer la connaissance d’un certain type d’écriture en Sardaigne et en France, déjà au XII siècle avant J.C.… »

écrivent les quotidiens italiens et :

«… Attendons d’autres éléments et la collaboration des experts français… »

Claudia Porcu en exclusivité © pour la LDThot.

(1) Nuraghe // Tour préhistorique de la Sardaigne (Définition : professeur Giovanni Lilliu), construite avec des gros blocs de pierre posés les uns sur les autres à sec (sans aucun mortier) et d’une hauteur d’environ 20 m. Le mot qui vient de la racine NUR, pré-indoeuropéenne, signifie tas ou cavité. Il existe aujourd’hui encore 8 000 tours en Sardaigne. La dimension de ce phénomène est telle que l’on peut identifier dans le nuraghe, monument–symbole de l’Age du Bronze, l’expression de la plus accomplie des civilisations du bassin Méditerranéen Occidental, la civilisation Nuragique (environ 1500 à 750 avant J.C).

La Conférence du Professeur Gigi Sanna à Paris le 12 avril 2005

En présence des experts français : scientifiques, archéologues, historiens, chercheurs, écrivains, institutions et médias.

Cette rencontre internationale (entrée gratuite) se voulait un échange de résultats d’études sur l’écriture « protohistorique » de la Méditerranée avec :

Les documents oraculaires en langue grecque archaïque de Glozel et le Culte d’Apollon « IEIOS » de Delphes.

– EXPOSITION DE PETITS OBJETS DU SITE DE GLOZEL.
– DEMONSTRATION DE DECOUPE D’OBSIDIENNE SUIVANT LES TECHNIQUES DE FABRICATION D’OBJETS PREHISTORIQUES.
– ANIMATION PAR UN JOUEUR DE « LAUNEDDAS » VENU DE SARDAIGNE AVEC CET INSTRUMENT PREHISTORIQUE À SOUFFLE CONTINU.