L’envers de l’écrit – Frotter : « L’envers de l’écrit » – Être un automate, un robot , le mouvement de la main que l’on voudrait aussi régulier que celui du stylet d’une imprimante dont le contenu serait sous la feuille ; imprimer , sérigraphier à même l’objet, car il s’agit bien de lithographie, ou de lignographie et aussi de géographie. Certains disent que la géographie , en raison de notre écologie , s’appauvrit ; il est temps de la dessiner , de lui demander son contraire et , si un jour , les pierres ne font plus partie que des routes asphaltées , que le mot montagne a disparu du dictionnaire , alors , il restera la rugosité racontante, celle qui à un moment, a vu , ce que les gens de crayon ont voulu saisir , sans toujours y parvenir… Frotter, c’est aller découvrir la matité et, parfois la siccité des déserts à venir, c’est révéler comme en photographie, mais à l’aide du carbone. Nul besoin de lumière, si il y a la tache, nul besoin de tache si l’ombre de soleil oblique et donne l’exact angle de tenue du crayon… >[Jean-Luc Lévy]