Avec le phénomène des Crop-Circles (1), les mutilations inexpliquées d’animaux, plusieurs dizaines de milliers de têtes de bétails officiellement recensés de par le monde depuis 1967, sont certainement les mystères les plus extraordinaires et les plus inexplicables qu’il nous ait été donné d’étudier.

Comme pour les Crop-Circles (agroglyphes), les mutilations d’animaux émergent dans des lieux particulièrement localisés et selon des vagues ou des cycles, par fréquence pourrait-on dire. En France le phénomène est inexistant et si nous laissons de côté pour l’instant les apparitions d’Ovnis, en ce qui concerne les Crops Circles, cas à part, ou les phénomènes de mutilations d’animaux (en général des bovidés), les exemples sont très peu nombreux et rarement étudié à leur juste valeur, faute de moyen, Il faut bien reconnaître aussi qu’en France – le seul pays d’Europe où le nuage radioactif de Tchernobyl se soit arrêté à la frontière – le black out des autorités compétentes sur ce type de sujet épineux est la plupart du temps extrêmement efficace.

Les exemples par le passé concernant des agressions sauvages sur des animaux ou des individus, ne sont pas légions. Toutefois, dans le cas qui nous préoccupe, s’agissant dans le Verdon de sauvageries inexpliquées sur des moutons, on ne peut que penser à ce qui se passa en 1764 dans la région du Gévaudan où une bête (2), plus ou moins assimilée à un loup, sema une terreur épouvantable, agressant plus de 150 individus, femmes, enfants, vieillards et animaux, durant une période de trois longues années. De la même manière, aux abords de la commanderie des Templiers de Saint-Maymes, dans un périmètre localisé et bien délimité. Pourtant à la différence du Gévaudan (mais avait-on les moyens de faire des analyses approfondies à l’époque, certes non) les traces retrouvées dans le Verdon, sur les moutons du Père Octave et d’autres bergers amis, ne laissèrent aucun doute. Il ne s’agissait en aucune manière d’un loup, ou d’un animal sauvage, un lynx par exemple, comme on put le dire, car on ne releva en l’occurrence aucune trace de morsure de bête caractéristique, mais seulement deux trous distants d’une dizaine de centimètres environ parfaitement circulaires, d’environ 8 centimètres, de part et d’autre de la jugulaire de l’animal, en l’occurrence des moutons.

Quelle était donc cette « chose » capable d’un tel carnage ?

(à suivre…)

Arcadia – © La LdT, juillet 2006

En illustration : La commanderie de Saint-Maymes dans le Verdon & une photographie inédite de mouton mutilé – archives Arcadia © DR.

(1) http://www.rr0.org/CropCircles.html

http://www.cropcircleconnector.com/interface2005.htm

(2) Plusieurs auteurs dont Gérard Ménatory, spécialiste incontesté des loups, font valoir à juste titre qu’il n’a jamais été question du  » Loup du Gévaudan  » puisque tous ceux qui connaissaient bien les loups, et ils étaient nombreux à l’époque, savaient parfaitement qu’il ne s’agissait nullement de cet animal. Le loup fut donc, plus tard, accusé injustement des méfaits imputés à la seule et unique « bête ». Il est rappelé que le loup craint l’homme et n’attaque que très rarement celui-ci sauf lorsqu’il se trouve acculé. Il était, par exemple, courant, à l’époque des faits, que des bergères chassent un loup qui s’était introduit dans la bergerie… à grands coups de sabots dans le derrière. Un simple bâton suffisait à les faire reculer puis prendre la fuite.

L’hypothèse d’un autre animal a été plusieurs fois émise : hyène, lynx, ours, panthère et même singe ou bête fabuleuse résultant du croisement de plusieurs de ces animaux qui se seraient échappés d’un cirque de Mende. Mais on ne retrouve nulle trace de ce cirque et moins encore de ces animaux.

A lire sur : http://www.tao-yin.com/bete-gevaudan/