Maurice Leblanc, auteur de romans policiers truffés d’énigmes teintées d’hermétisme, initié, père du personnage d’Arsène Lupin, avait déjà été passé au crible de l’analyse herméneutique par Patrick Ferté dans son ouvrage intitulé « Arsène Lupin Supérieur Inconnu ». L’œuvre lupinienne paraît être une parfaite synthèse cryptée des secrets détenus par la Rose+Croix du XXe siècle, alors très active dans les milieux littéraires et artistiques, comme peuvent en témoigner notamment les œuvres de Maeterlinck et d’Erik Satie pour ne citer qu’eux… L’affaire de RLC n’étant pas en outre absente de ce système cryptographique et l’on sait les liens qui existaient entre Georgette Leblanc et la cantatrice Emma Calvé avec les sociétés initiatiques de la Belle Epoque. Il n’est donc pas étonnant que certains aficionados aient voulu rendre un hommage certain à l’homme et à l’œuvre de Maurice Leblanc, auteur étonnant qui reste toujours aussi moderne et qui n’a pas encore livré toute sa « substantifique moelle ». Ce même Leblanc qui, tel un fin limier, nous avait mis sur la piste d’un secret d’état « énorme »… Certains se souviendront de « l’Aiguille Creuse » qui recèle le trésor des Rois de France, d’autres auront en mémoire le cycle de 813, date ô combien symbolique de la création de l’église d’Alet-les-Bains, parèdre de l’église de Béranger Saunière pour les « happy few » de RLC… Citons encore le fameux acrostiche… ALCOR, tiré de la Comtesse de Cagliostro, qui nous invite à visiter les églises du pays de Caux. Ce sera chose faite bientôt pour ceux qui ont « des yeux pour voir » et surtout… « des oreilles pour entendre », qu’ils se rendent alors sur le blog des éditions Arqa… (très prochainement), une surprise de taille se profile à l’horizon de l’aiguille creuse… Gageons que le « roi » Maurice Leblanc n’a pas encore livré tous ses « mystères »…. >[S. J.]