Un texte magnifique d’André Savoret, à découvrir

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André Savoret, fut tour à tour, druide, astrologue, alchimiste, mystique chrétien, écrivain et poète, il fut également passionné par le magnétisme et les guérisons – ne se disait-il pas disciple inconnu de Maître Philippe de Lyon (1849-1905).

Comme nous l’écrivions dans notre postface à La Nuée sur le Sanctuaire, « toute l’œuvre d’André Savoret est traversée par un trait d’union constant entre la tradition primordiale et les évangiles », il donne certainement avec ce Qu’est-ce que l’Alchimie ? la quintessence d’une réflexion poussée à son ultime feu, en vingt-deux courtes citations lapidaires – d’une exceptionnelle authenticité. Toute la foi illuminée, et l’amour d’un véritable adepte résonnent ici parfaitement dans ce court opuscule, comme par échos successifs, ondes de chocs magnifiées puis réverbérée, pensées et surtout éprouvées, comme venues du plus haut de l’empyrée, là où seuls œuvrent les anges ailés, ceux sans qui l’Alchimie pérenne ne peut même s’envisager.

En contrepoint, l’hyperchimie de Jollivet-Castelot fait bien pâle figure. Toute la mystique chrétienne – rosicrucienne donc – à l’ombre d’Elie Artiste, à travers son cortège de silhouettes en gloire (pas toutes citées certes, mais bien présentes), de Boehme à Eckartshausen, viennent visiter en hâte la symbolique prose d’un Savoret en verve de confidences.

De cet « art de faire de l’or », si terriblement pathétique et si magnifiquement incompris, André Savoret en quelques formules incandescentes transmute ici, ô combien, en ce Qu’est-ce que l’Alchimie ? toutes les terrestréités de la science pontifiante et du monde de l’occultisme, de ses chemins de perdition, en une Pierre philosophale réduite à ces simples mots. Quelques mots de lumière pure – et c’est tout.

Mais en faut-il plus, véritablement, pour célébrer l’Alchimie ?

Thierry E Garnier // LDT ©

Postface à Qu’est-ce que l’Alchimie ? d’André Savoret – Arqa éditions 2008.