>[Les animaux clonés prêts à consommer]

Intégrer des produits dérivés d’animaux clonés ou de leur descendance à l’alimentation humaine ne poserait pas de problème d’un point de vue sanitaire. Telle est la conclusion présentée par la Food and Drug Administration (FDA) dans le résumé d’un rapport inachevé qu’elle publie en avance afin d’ouvrir le débat. Le principe du clonage étant de produire un animal exactement identique à son « parent », les experts en charge du rapport ne voient pas quels risques il pourrait y avoir à en consommer la viande ou le lait. En fait, au vu du très faible taux de réussite de la technique, les plus grands risques se présentent surtout pour les animaux eux-mêmes, mais pas de manière plus aiguë qu’avec d’autres méthodes de reproduction agricoles à leurs débuts, comme l’insémination artificielle ou la fécondation in vitro. A l’heure actuelle, personne ne sait si la FDA a l’intention d’autoriser la commercialisation d’aliments issus du clonage, mais la décision pourrait être prise assez rapidement, d’ici 2004. Elle dépendra certainement de l’accueil que les Américains réserveront à cette idée…

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>[Les abeilles nous abandonnent]

Les millions de ruches, jadis occupées par des milliards d’abeilles, se sont mises à disparaître depuis quelques mois. L’épidémie, d’une rapidité et d’une ampleur quasi-explosive, pourrait très bien ébranler les bases de notre civilisation. Le phénomène a débuté dans un seul élevage de Floride il y a à peine un an. Puis l’épidémie s’est répandue de ruche en ruche, jusqu’à s’étendre à l’ensemble des Etats américains et du Canada, avant d’atteindre l’Europe et même Taïwan en avril 2007. L’aspect de cette catastrophe écologique est déroutant. Aucun cadavre d’abeille n’est retrouvé, et les ruches abandonnées sont vides d’occupants. On n’y découvre même pas les parasites d’habitude si prompts à les réoccuper ensuite. Tout se passe comme si les insectes quittaient leur habitat en masse pour une destination inconnue sans jamais y revenir. En France, où les apiculteurs se remettent à peine des ravages causés par le tristement célèbre « Gaucho », un pesticide jadis répandu dans les champs de maïs et de tournesol, les disparitions ont repris en force. Les pertes sont estimées de 15 à 95 % selon les régions, tandis qu’en Espagne, dont les 2,3 millions de ruches représentent le quart de la production européenne, la moitié est touchée. La sirène d’alarme… Ce n’est pas une sonnette d’alarme mais une sirène que les scientifiques actionnent… ou tentent d’actionner (…).

Jean Etienne © ici.

>[Une vérité qui dérange…]

Le compte à rebours est engagé – irrémédiable – l’échéance est brève, d’ici cinquante ans à un siècle notre planète n’aura plus le même visage, sa géographie aura changée suite à la montée irrémédiable des eaux des mers et des fleuves, son climat perturbé ne fera qu’empirer… Lorsque les effets du réchauffement climatique mondial deviennent de plus en plus évidents, qu’une quasi-unanimité de scientifiques distribuent leurs avertissements, que les organisations écologiques dispensent leurs conseils pour une meilleure gestion de l’énergie, l’attentisme continue à régner parmi les dirigeants des nations les plus polluantes de la planète…

http://www.climatecrisis.net/

>[L’Asie de tous les dangers]

Reprenant la phrase de Napoléon, « Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera », Alain Peyrefitte dressait déjà en 1973 le tableau du danger qui nous menaçait. Ce spectre ne tenait cependant pas encore compte du problème majeur de ce début de XXIe siècle, c’est-à-dire le cortège des déséquilibres écologiques : changements et réchauffements climatiques, écosystèmes en faillite, pénurie d’eau et de source énergétique, pollution tout azimut, etc. Avec une croissance de 8% par an la Chine devient un cauchemar écologique tout autant qu’un adversaire militaire de taille avec plus de 12% d’augmentation de son budget militaire en 2005. Après l’invasion du Tibet, il y a plus de 50 ans, et alors que le génocide des Tibétains continue toujours, la Chine a bénéficié de la plus grande épidémie de cécité internationale de notre histoire. En échange d’une main-d’oeuvre payée à des prix ridicules, l’ONU et le monde entier ont fermé les yeux sur l’envahisseur. Eh voilà comment, par lâcheté et pour le profit de quelques-uns, on fait disparaître un peuple en Orient pendant qu’on en plonge d’autres dans la misère sociale en Occident (…). Sur le plan climatique, c’est la déroute. L’Asie occidentale est particulièrement touchée par des intempéries de plus en plus importantes. Nous sommes habitués aux inondations du Bangladesh, mais les Bangladais ont plus de mal que nous à s’y faire ! Surtout que là aussi la durée, l’importance et la violence des intempéries sont grandissantes ces dernières années. De plus, les désordres climatiques s’étendent largement dans le temps et dans l’espace : en effet, les intempéries surviennent n’importe quand dans l’année, même en hiver, avec des chutes de neige records particulièrement dévastatrices dans des pays dépourvus de l’équipement nécessaire. Par ailleurs, la perspective de la fonte accélérée des glaciers himalayens n’arrange pas les choses… (…) Le rêve américain, version chinoise, conduira immanquablement à une catastrophe planétaire environnementale et économique selon les extrapolations de cet institut, en matière de consommation alimentaire, d’énergie et de matières premières…

http://harmonieterre.org/fr/ressources/dep_divers/asie.html

>[Destination la Chine…]

Un nouveau rapport, présenté le 18 octobre à Bangkok par l’ONG anglaise Global Witness et intitulé « Un choix pour la Chine : en finir avec le pillage des forêts du nord de la Birmanie », passe en revue les preuves du pillage illégal des forêts birmanes par des entreprises d’exploitation forestière basées en Chine. La majorité des coupes ont lieu dans une région reconnue comme « très probablement une des zones tempérées les plus riches en biodiversité du globe ». En 2004 plus d’1 million de mètres cube de bois, soit environ 95% du total des exportations de bois depuis la Birmanie, ont ainsi été illégalement exportées depuis le nord du pays vers la province chinoise du Yunnan. Ce commerce, qui représente une perte annuelle de 250 millions de dollars pour le peuple birman, a lieu avec le plein accord de la junte militaire au pouvoir depuis 1962, des autorités chinoises et de la communauté internationale. Les compagnies et autorités locales chinoises, les représentants locaux de l’armée nationale (la Tatmadaw) et les groupes ethniques locaux (avec qui des accords de cessez-le-feu ont été passés) sont tous directement impliqués…

http://www.amisdelaterre.org/article.php3?id_article=1714

>[Transsexuel]

La pollution a plusieurs aspects inquiétants. Mais certains sont plus inquiétants que d’autres… Deux études distinctes, l’une sur la pollution de l’eau, l’autre sur la pollution de l’air, atterrissent en même temps sur les bureaux des écologistes, biologistes et autres journalistes. L’une affirme que la pollution de l’air contribue à étrangler nos vaisseaux sanguins. L’autre, qu’un polluant chimique connu pour provoquer des inversions de sexe chez le poisson, pourrait aussi affecter les humains. Dans ce dernier cas, il s’agit d’une étude de cinq ans de l’Agence environnementale britannique, qui doit être rendue publique plus tard ce mois-ci. Elle suggère que la moitié des poissons mâles des rivières des basses terres, développent des caractères physiques propres aux femelles, à cause de la pollution…

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>[Quand les poules auront des dents…]

Après Dolly, les scientifiques veulent développer des poules dont les oeufs pourraient servir à l’élaboration de médicaments anti-cancéreux. Ils envisagent de changer le code génétique du gallinacé qui, pondant chacun 250 oeufs chaque année, produiraient de grandes quantités de protéines nécessaires à la fabrication de nouveaux traitements…

Lire la suite (!) sur :

http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2000/mag1215/sa_3232_poule_or.htm

>[Des icebergs…]

Des icebergs commencent à se détacher de la grande plaque glaciaire de Wilkins, à la suite de la rupture début avril d’un pont de glace reliant le continent Antarctique à l’île Charcot, a rapporté mardi l’Agence Spatiale Européenne (ESA). « Les images satellite montrent que les icebergs ont commencé à se détacher de la face Nord de la plaque glaciaire de Wilkins, montrant que cette immense plaque a commencé à devenir instable », selon le communiqué de l’ESA. Les données satellitaires montrent que les premiers icebergs se sont détachés de la plaque, qui mesure 16.000 km2, le 24 avril 2009. « Une estimation grossière laisse penser que 700 km2 de glace de la plaque Wilkins ont été perdus », selon l’ESA. Contrairement au pont de glace, dont la rupture avait été rapide, la perte de morceaux de glace devrait durer plusieurs semaines. Elle est le résultat de zones de fractures qui se sont formées sur la plaque de Wilkins au cours des 15 dernières années. « Huit plaques glaciaires le long de la péninsule antarctique ont montré des signes d’amenuisement au cours des dernières décennies. Il ne fait aucun doute que ces changements sont imputables au réchauffement climatique de la péninsule antarctique, qui a été le plus rapide de l’hémisphère Sud », a expliqué David Vaughan du British Antarctic Survey, cité par l’ESA. Selon ce scientifique, la plaque Wilkins va fournir un « laboratoire vivant nous permettant de comprendre comment la banquise répond au changement climatique ». Grâce à l’utilisation conjointe des données du satellite radar TerraSAR-X et d’images du satellite Envisat, la communauté scientifique dispose aujourd’hui d’outils inégalés pour observer ce phénomène…

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