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Reprenant les travaux du savant et philologue Louis Boutard, sur lequel les « Chroniques de Mars » reviendront prochainement, un ingénieur non moins extraordinaire et physicien italien du nom de Luigi Giovanni Valerio Rota – (1886 -1951) installé à Marseille à la Belle Époque ; entreprit des recherches mystérieuses et toujours inédites sur les courants cosmotelluriques.

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Ces courants, énergies mieux connues aujourd’hui dans la géobiologie moderne telle que l’exprime brillamment Blanche Merz, sont encore appelés « lays » de la Terre par les scientifiques. Ils étaient pour Rota des canaux ou courants universels qu’il étudia toute sa vie sans pour autant concevoir une théorie définitive appliquée à ses recherches insolites…

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Outre les énergies de la Terre, ses travaux polymorphes concernent non seulement les ondes et les particules, mais aussi la Médecine et sont restés quasi inconnus de la communauté de ses confrères à son époque, à cela une raison Louis Rota avait un goût prononcé pour le secret et la cryptographie, il alla même jusqu’à inventer son propre code pour préserver ses recherches…

Emmanuel RivièreLes Chroniques de Mars # 8, 2012.

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Marseille, 13 septembre 1915.

« Marseille, 13 septembre. Du correspondant particulier du « Matin ». Actuellement réside dans notre ville un ingénieur italien qui aurait fait une stupéfiante découverte en résolvant le problème de l’immobilité absolue d’un corps dans l’espace. Le professeur Louis Rota c’est son
nom, aurait inventé un appareil qui, triomphant de la loi de la gravitation, pourrait se tenir immobile dans l’air à une hauteur de cinq cents, six cents, voire mille mètres, et serait susceptible de supporter un poids considérable. On pourrait imprimer à cet appareil une vitesse prodigieuse dans n’importe quelle direction et l’arrêter à n’importe quel point.

Tout cela, bien entendu, sans moteur mécanique d’aucune sorte, simplement par l’emploi des ondes hertziennes. Le principe de cette invention reposerait sur une répartition spéciale des forces électriques et magnétiques, permettant d’obtenir des réactions de répulsion et d’attraction suffisantes pour maintenir l’appareil suspendu, immobile, à une hauteur variant de 400 à 1 000 mètres durant plusieurs heures, quarante au plus. En cas de vent ne dépassant pas quatorze mètres à la seconde, l’appareil reste au même point. En cas de vent plus fort, il se meut dans une direction verticale, monte au-dessus du courant aérien, et reprend son immobilité. Des expériences ont été faites qui ont déjà donné des résultats. D’autres vont être faites à Marseille même, avec un appareil ayant la forme d’un cigare, long de 4 mètres, avec 75 centimètres de diamètre, et du poids de 95 kilos il peut enlever 45 kilos. rester 24 heures dans l’air, se déplacer jusqu’à 200 kilomètres de son point de départ. On pourrait le faire aller de Marseille à Paris (653 kilomètres en ligne directe) en trois heures, et de Paris à Turin (585 kilomètres) en deux heures quarante. »


Marseille – Le Matin, édition du mercredi 15 septembre 1915.

SOURCES //

http://louis.rota.monsite-orange.fr/

http://www.wikirota.org/fr/Accueil