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Sur les remparts de Saint-Jean-d’Acre (Journal 1291-2005) – épuisé chez l’éditeur

 

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Description

Thierry E. Garnier – Sur les remparts de Saint-Jean-d’Acre – (Journal 1291-2005) – Quel indicible lien, tenu mais néanmoins divin, existe-t-il entre le livre de Thot, l’Asch Mezareph de Nicolas Flamel, qui lui servit dit-on à réaliser la Pierre philosophale et les annales akashiques ? Entre le devoir de mémoire et l’harmonie du monde? Entre le Minotaure et le Baphomet? Quel lien existe-t-il encore entre Saint-Jean-d’Acre, Rennes-le-Château et l’Île aux morts… Entre Emma Calvé et Anaïs Nin ? Entre les Templiers et les fils du Tonnerre, entre Gérard de Nerval et le miracle de Fatima, entre les vierges noires et les vierges blanches? Oui, quel est donc ce pèlerinage sulfureux issu sans doute d’un sommeil plein de rêves, cette piste laiteuse éclairée seulement par quelques rares et obscurs rayons d’une lune noire et magnétique, quelle est donc cette via aurélia où nous entraîne, abyssalement, dans un maelström d’images enchantées et de couleurs opalescentes, Thierry E Garnier dans son dernier ouvrage? Quel est véritablement ce lien angélique qui unit magiquement, au-delà de l’espace et du temps, Marie Madeleine à Thot et Thot à la Tradition hermétique ?

 

Et encore, à nouveau, par quelle monstrueuse et inavouable raison trouve-t-on sans cesse, comme en filigrane, dans cet ouvrage rouge safran, une constante interrogation envers cette date fatidique du 17 janvier que TEG semble bien avoir perçu comme un talisman à susciter… C’est ce que vous découvrirez peut-être, ayant atteint au point final de ce livre senteur d’oracle, brûlant de cendres noires des lettres et des copies écrites, déchirées, puis brûlées, puis recopiées dans ce journal, ce diary, tenu au quotidien depuis quinze années, ou pour tout dire, depuis un certain jour de l’an de grâce 1291, sur les remparts de Saint-Jean-d’Acre… « Sur les remparts de Saint-Jean-d’Acre un soleil irradiant se couche ce soir dans le désert, laissant soin aux animaux hurlants de compter les cadavres. De la chair brûlée des trépassés se repaissent les plus forts d’entre eux. Les piques ensanglantées des guetteurs, tournées vers la grande ourse réverbèrent davantage encore les étoiles scintillantes aux prémisses de l’horizon. A la nuit, le grand-maître, Guillaume de Beaujeu, est mort lui aussi. » (extrait). Ce livre présenté sous la forme d’un journal regroupe un grand nombre d’éditoriaux, articles, préfaces et chroniques publiés dans diverses revues ou magazines, papier ou sur internet ; Arcadia, la Lettre de Thot, Templarium ainsi que des textes, aphorismes et études inédits à ce jour. – (266 pages) – ISBN 2-7551-0009-5 – Sommaire / Sur les remparts de Saint-Jean d’Acre – Le jour d’après – Portraits et préférences – Rouge Safran – Paupière de Lune – En mémoire de l’Harmonie du Monde – L’ordre du Temple, mythe ou légende ? – L’Atelier – Origine de la croix de l’Ordre du Temple – Lichens – Nicolas Flamel – Boanergès, les Fils du Tonnerre – Gérard de Nerval – Hœné Wronski – Rennes-le-Château – Vierges noires et vierges blanches – De Sulpice à Saint Sulpice – Alchimie des encres, chimie des mots – Ombres portées – La Lettre de Thot – Le musée des sorciers – Aux armes et cae tera – Entre le Tigre et l’Euphrate – Frida Kahlo – Emma Calvé et Jules Bois [1] – Emma Calvé et Jules Bois [2] – Le livre de Thot – Comme un flyer en automne – De la symbolique de l’Icône – Norman Rockwell et la Règle d’Or – Le Moyen-âge au siècle des Lumières – De la lumière aux ténèbres – Faut-il pasteurisé Microsoft ? – Déclonage à pleins tubes – Les quatre cavaliers de l’Apocalypse – La jeune fille à la perle – Pourquoi se faire greffer un visage ? L’amour oblige à l’attention du pur – L’appel de Vénus – L’autoportrait, calligraphie de l’Ego – L’esprit qui murmure – Les fils de la Terre – TV poubelle et marchands de cerveaux – De la Pierre – Objectif Terre – Zone interdite – Tsunami – Le devoir de mémoire.

 

(extrait)

« Au début, avant la naissance des grands temps, avant le point même, était le silence. Et le silence devint sens. Puis progressivement, sans bruit, ondulant par dessus les eaux vives, vint, orchestrée et ordonnée par bribes, la Parole et sa sephira la Lettre. La Lettre en apparat comme apothéose du Verbe. Il est une dimension littéraire et littérale bien trop souvent occultée par la grande Tradition Hermétique, ou tout au moins, dirons-nous, par ses Élus, qui est celle de l’Écriture. L’Écriture au plain-chant du mot, c’est-à-dire, glyphes, sons et nombres confondus en échos, kabbalistiquement scellée. En majuscules pourpres, Thot-Hermès le porte-parole des Dieux, gardien des secrets inviolables, exhume sur le blanc du papier, l’encre noire gallo-ferrique, pour enfin écrire – maintenant – le mystère. Révélations alchimiques, symboliques incunables, la Parole se joue des convenances. Abraxas et Pentagrammes, l’acrimonie de la pensée de l’être crée la main de Dieu, signes des temps qui signe le Temps. Le cri de Munch, retentit-il à nos yeux, à nos oreilles ou à notre âme ? Tu es Thot, le Dieu à tête d’ibis, le Dieu de l’Écriture et de la Connaissance, de la transmission écrite et orale. Le Dieu des encres, des pigments, de la chimie des matières et de la composition des formes (…).