777-43.jpg Je me nomme Meitamoun Othefo, je suis né à Tunis dans les années 1950, j’ai connu il y a déjà bien longtemps Gabrielle Carmi dans sa Massenie du Saint-Graal, au hameau de Toury, à Hermé, et j’ai été un de ses nombreux disciples. « Les Chroniques de Mars » et Thierry Emmanuel Garnier qui a mis à ma disposition ses propres archives, dans le cadre de ce quinzième numéro, m’ont proposé de parler de l’enseignement donné par Gabrielle Carmi et de retrouver sa pensée. J’ai accepté. J’ai accepté car nous avons des Amis en commun : Dante Alighieri et Jacques Breyer (1)

* * *

En effet, l’ésotérisme templier pour moi se complète avec le néo platonisme médicéen qui naquit à Florence avec Marsile Ficin, Pic de la Mirandole et Cosme de Medicis, ce qui a influencé la peinture et la sculpture de la Renaissance italienne avec toute la Triple Tradition : Astrologie, Cabale et Alchimie. Pour comprendre la Cabale disait le cabaliste A. Renoux des « Philosophes de la Nature », il faut être amoureux et c’est ainsi que nous devenons comme Dante ou Vinci des « fidèles d’amour ».

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Personnellement je médite cette phrase avec joie. On disait d’André qu’il avait des séphirot plein les poches. J’aimais beaucoup cette expression… J’ai lu et médité souvent Dante, ce fut mon livre de chevet pendant de nombreuses années. La langue magnifique de Dante, l’amour de la belle dame sont à l’image de la galerie des Offices à Florence. Rome malgré son « Académia Roma » n’a pas la beauté de Florence, tout le monde ne peut être Blanche Neige… (2).

Je me suis donc attaché à la pensée de Gabrielle comme bien des frères et sœurs templiers de la Massenie de Toury, mais ici, pour faire connaitre son Ame – Plus que dévoiler des mystères propres aux MASSENIES….

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Voici donc ce que GABRIELLE CARMI relate dans son livre « Vers la Connaissance » ou elle parla de « personnalités réincarnées » dans la Massenie de Toury, toutes n’ont pas continué le chemin en Massenie et certaines l’on fait.

Meitamoun Othefo

Souvenir de Massenie…

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Gabrielle à lu sa planche, le texte qu’elle avait préparé, et nous convie à méditer ensemble dans le silence. La grande pièce du séjour est sombre, les volets sont clos, son chien noir a été mis dehors. La méditation en musique terminée, chacun rejoint l’ami de son cœur et échange sur des mystères. Derrière le petit rideau un frère parle avec Gabrielle, c’est le moment propice, le soleil coule dans la maison, éclabousse les meubles et la reproduction tibétaine juchée sur un mur haut. Le frère échange, il acquiesce, oui, il a été reconnu, il s’est reconnu, Gabrielle parlait bien de lui dans sa planche et de son contact avec le collège des XII désincarnés… Maintenant, il sait qu’il n’est plus seul. A chaque réunion un frère ou une sœur derrière le petit rideau se reconnaît. Gabrielle ne disait pas tout directement, mais elle attendait que l’Eveil, la ressouvenance se fasse pour chacun…

 

GABRIELLE CARMI

 

Mystique Juive

A quelque temps de là, j’ai séjourné à Paris, où mon mari avait été nommé. J’ai eu la chance de retrouver un cousin qui était étudiant à l’École Rabbinique. Il m’a initiée à la Kabbale.

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La Kabbale est la tradition mystique du judaïsme. Sa grande chaîne initiatique ininterrompue depuis les Patriarches est la science de l’Etre. Elle est aussi la science du nom de Dieu. Son origine chaldéenne en fait une science essentiellement hébraïque. Elle porte le témoignage de la Révélation. Son but est la connaissance de l’homme et de Dieu. Son système est mystique et métaphysique. Sa philosophie ésotérique est une clé de la science hermétique.

Elle s’exprime presque exclusivement en symboles qu’elle considère comme étant les attributs mystiques de l’homme. Elle étudie particulièrement le rapport entre les lettres hébraïques et les nombres correspondants – considérés comme une face de la lettre. L’étude approfondie de la Kabbale demande la connaissance de l’hébreu et de l’araméen. L’écriture de ces langues est très difficile. Le sens d’un mot peut être différent s’il y a sur une lettre un point ou un trait. Un volume entier ne suffirait pas à expliquer la Kabbale. Mais, sachez que depuis les temps lointains des hommes ont consacré leur vie à cette étude. On les appelait les « Harodim » (3).

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La Kabbale développe une certaine forme de pensée. Elle recherche dans les symboles ou dans des phrases qui peuvent paraître obscures, l’esprit et non la lettre. Dans toute étude sur les sciences occultes, quelle que soit la discipline choisie, apparaît à un moment ou à un autre la nécessité de se référer à la Kabbale. L’étude de la Kabbale m’a conduite à étudier en partie le Zohar. Le « Zohar » appelé « Livre de la Lumière » ou « Livre des Splendeurs », est le résultat de méditations du Talmud et de la Thora. La «Thora» a été donnée au mont Sinaï à Moïse qui reçut ainsi la clé mystique des écritures. Elle se compose des cinq Livres de Moïse et des textes secondaires allant jusqu’à Daniel qui, lui, est la Révélation.

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La Kabbale qui fut d’abord Loi secrète et orale recoupe le Pentateuque. Loi écrite qu’elle transcende. Les « Talmuds » s’ajoutent à la Bible qui, elle, est canonique. On les appelle la « Halakha », Loi orale, qui est la part « marcheuse ». Le premier Talmud contient la Bible avec ses deux époques : – du Sinaï au début de l’exil à Babylone -ensuite, l’exil jusqu’au départ de Babylone.

Le deuxième Talmud est la fin de la méditation parlée. Il va de la première à la deuxième destruction du Temple.., ce Temple qui est immuable. Le Pentateuque est un chef-d’œuvre de poésie, de science et de grande sagesse. Le Zohar dit « Ne prenez pas le vêtement de la Thora pour la Thora elle-même. Chaque mot renferme un sens élevé et un sublime mystère ».

La tradition orale du Zohar ne fut écrite qu’un siècle avant notre ère à l’aide du « midraschim ». Cette étude m’a ouvert des horizons insoupçonnés. Il est impossible, à mon sens, de bien assimiler la Kabbale sans avoir d’importantes notions d’Astrologie et de Tarots, la Kabbale s’y référant bien souvent.

La synagogue détruite

Souvent, le vendredi soir, j’allais assister à l’office dans une petite synagogue où mon cousin officiait à titre d’élève rabbin. Je suis très sensible à la beauté de cette liturgie profonde.

Une nuit, j’ai fait un rêve qui est revenu périodiquement pendant des années… Je me vois dans une synagogue en ruines. Ses murs sont très dégradés. Elle est de dimensions moyennes.

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Le toit n’existe presque plus. Je suis à l’intérieur de cette synagogue et je sens l’emplacement où se trouvait le tabernacle. J’entends un très beau chant hébraïque très modulé chanté par une voix masculine profonde. Le mode est séphardi. J’ai rapporté la phrase musicale principale de ce chant. Je n’avais jamais vu la personne qui chantait. Mais un jour, à l’état de veille, je me chantais la phrase entendue.., et tout d’un coup, j’ai vu le chanteur habillé en lévite noire, et j’ai suivi les gestes de ses mains pendant qu’il chantait. Il était grand et brun. J’ai eu la sensation très nette que ce lévite, c’était moi… Je suis revenue si souvent en rêve dans cette synagogue dans laquelle je pense avoir officié longtemps. Je ne sais où elle se trouve, mais ce doit être dans le midi de la France, en Italie ou en Espagne, car le mode séphardi est usité dans tout le bassin méditerranéen (4).

 

« Vers la Connaissance »

 

Quelques années après, mon mari ayant une situation à Paris, nous cherchions une maison à la campagne pour les week-ends. Une de nos amies de jeunesse nous a invités chez elle dans un joli petit pays de Seine-et-Marne, à Hermé. Nous ne connaissions pas du tout la région. Séduits par Hermé, nous avons acheté une véritable ruine entourée d’un terrain en friche, dans le hameau de Toury, à l’extrémité est du village, d’où la vue donnait sur les champs et les bois.

Et là, commence la grande aventure qui devait transformer ma vie.

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Dès l’achat de cette ruine, durant une période de plusieurs mois, j’ai eu des rêves prémonitoires très rapprochés les uns des autres.

Dans ces rêves, j’ai senti près de moi la présence d’un être désincarné. Il se présentait à moi sous une forme humaine floue. Et nous conversions ensemble «mentalement».

Il m’a dit être Jean de Rampillon. Il m’a expliqué que peu après la dissolution de l’Ordre des
Templiers, il avait créé un Ordre de Chevalerie avec l’aide de son fils spirituel, jeune Templier
échappé au massacre. Il l’avait dénommé « Ordre de la Massenie du Saint-Graal », dont le but principal était de sauvegarder l’esprit du Temple. Il ouvrait largement ses portes aux anciens Templiers et à d’autres êtres menacés dans leur liberté.

Jean de Rampillon m’a fait revivre les scènes se rapportant à cette époque avec une grande netteté, comme si j’assistais à un film. Je ne veux pas m’étendre plus longuement sur tout cela. Ce serait une répétition. J’ai en effet écrit mon aventure dans un ouvrage « Le Temps Hors du Temps » publié aux Editions Robert Laffont, puis dans l’Edition de Poche « J’ai lu ».

1-74.jpg Jean de Rampillon m’a montré l’emplacement sur notre terrain de la première Massenie. Il m’a
également montré des médailles ayant appartenu aux Chevaliers de la Massenie et un scarabée. Après chaque rêve j’ai rapporté des signes gravés sur ces médailles, et je les ai notés. J’ai vu aussi sa propre médaille et celle de son fils spirituel. Jean de Rampillon m’a dit que la première chose que je retrouverai serait le scarabée, emblème des Massenies, et que c’est « ma main » qui ramènerait au jour tout cela. Et c’est effectivement ce quis’est passé.

Mon mari avait entrepris seul de décombler une cave attenant à la maison. Cela a duré un certaintemps. A plusieurs reprises, alors qu’il venait d’interrompre ses travaux, je lui ai montré l’endroit où sous des pierres se trouvaient le scarabée, puis les médailles. Lorsque j’ai trouvé le scarabée et ensuite les médailles enfouies à un mètre cinquante dans cette cave écroulée, j’ai eu une émotion intraduisible… En les voyant et en déchiffrant les signes qui m’étaient connus, j’ai eu la «certitude» que la « Réincarnation » était réelle. C’était une preuve « palpable » que mes rêves n’étaient pas le fruit de mon imagination puisque la preuve matérielle était là !

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Peu à peu, Jean de Rampillon est devenu mon Guide. Il m’a dit que la Massenie devait renaître dès maintenant. Mon mari et moi avons donc recréé une Massenie…
Conseillée et instruite dans mes rêves par mon Guide, j’ai découvert l’importance de la
Réincarnation dans notre vie présente, car elle est en partie l’instrument de notre vie future.

Rêves et voyages…

Mes rêves se sont développés.

Presque toujours je me suis trouvée près de mon Guide qui me révélait peu à peu ce qu’était la vie occulte. A chaque rencontre, j’étais heureuse d’être près de lui. Sa présence me donnait une impression de force et de sécurité. Il est difficile d’expliquer le sentiment qui peut naître entre un désincarné et un être vivant. Le mot rêve peut étonner. A vrai dire, ce ne sont pas des rêves, mais de véritables « voyages » que je fais dans l’astral.

Le « Rêve » naît d’une partie subconsciente en nous qui est l’intermédiaire entre la conscience et l’inconscience… Ce rêve projette en nous des formes, des imaginations et des constructions souvent illogiques et bâties sur notre vie présente… D’autres rêves nous ramènent à des événements passés…

Certains sont de pures fantaisies du mental.

Notre subconscient provoque aussi des rêves qui, amenés à la conscience de veille, nous donnent une explication de notre comportement. Notre existence intérieure secrète appartient au subconscient qui est la frontière entre lui et l’inconscient…

Il s’agit d’états différents.

Dans la conscience de rêve, les phénomènes produits sont le plus souvent bâtis sur des impressions ensevelies au fond de nous-mêmes, dont le sens échappe à l’intelligence de veille.
Lorsque nous avons un sommeil très profond, nous ne ramenons presque pas d’images de nos rêves, ce qui fait dire à beaucoup de gens : «moi, je ne rêve pas». Or, la science a prouvé que tout le monde rêve, y compris les petits bébés.

Les imaginations du rêve peuvent trouver un support dans le mental collectif… Elles représentent, à mon sens, des possibilités qui peuvent se réaliser un jour, même sous des formes différentes. Elles ne sont pas toujours illusoires, car ce sont des variations sur le «réalisé» où figure le «pourrait être» de l’infini. Ces imaginations peuvent être une mémoire de réalités passées, sur des plans différents… ou encore nous pouvons penser qu’il y a une vérité cosmique, créatrice d’un univers vrai, mais que notre mental agit dans cet univers comme une conscience imparfaite et déforme cette vérité… Cette conscience aurait une position intermédiaire entre la vérité et l’erreur, la connaissance et la non connaissance.

Dans le sommeil profond ni l’inconscience ni la conscience ne peuvent être vraiment conçues, la frontière de l’une à l’autre étant trop ténue.

7-17.jpg C’est plutôt un état de supra-conscience absorbé en nous, en soi, souvent silencieux, mais qui contient la base de tout, un tout qui serait sans choix. L’intelligence omnipotente y est présente… Nous sommes sur deux mondes, le physique et celui de l’état de rêve… Ils se rejoignent sur un plan.
L’état conscient peut avoir des communications avec le monde physique et le monde supraphysique. Quand la conscience mentale superficielle passe à l’état supérieur, elle devient une conscience condensée qui ne voit plus de formes et ne reçoit plus de pensées… A un degré plus élevé nous arrivons à l’éveil spirituel. Notre conscience humaine est limitée. Quand nous pénétrons en une conscience plus profonde, nous donnons une partie de leur signification aux maux existants, égoïsme, séparation avec les êtres chers, incommunication. Nous voyons qu’il y a une utilité cosmique aux sentiments divers qui nous permettent de nous réaliser.

Au départ, l’être vit en son mental physique qui perçoit le manifesté et l’accepte comme un fait
évident et réel. Il n’accepte pas ce qui n’est pas objectif, et le considère comme irréel.
L’être conscient a un temps continuellement momentané, seul le temps cosmique est éternel… Il est la conscience de l’éternité. Les changements de l’expérience consciente se succèdent dans le processus du temps. Je pense que ceux qui ne vivent que par le moi extérieur et temporel, s’ils ne se retirent pas à l’intérieur d’eux-mêmes, ne peuvent se figurer ce qu’est l’expérience mentale qui va toujours en se modifiant.

Pour connaître cela il nous faut entrer en nous-mêmes et voir avec les yeux de la connaissance
intérieure. C’est dans le silence du mental, que l’on doit faire l’expérience de la vérité. L’aspect de vérité en nous est infini, éternel ; et absolu… C’est une conscience de soi qui nous,
révèle le moi, l’esprit, l’être divin appelé Dieu… Nous comprendrons que le mystère des choses «est» la vérité des choses… que la présentation intellectuelle n’est qu’une représentation en symboles abstraits. Il nous faut lutter contre l’éphémère, le transitoire et le personnel… Il ne faut pas vivre dans le monde, mais avec. Quand, dans notre rêve, nous devenons conscients, nous voyons alors des expériences qui se déroulent sur un autre plan que notre être physique et nous découvrons des mondes supra-physiques. Nous quittons l’état de rêve en changeant de plan … Nous entrons dans la conscience universelle… Nous réalisons que nous sommes passés d’un état à un autre…

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Là, tout change et ce que nous voyons et ce que nous ressentons devient pour nous une «réalité»… C’est ce que j’appelle un voyage dans l’astral.

L’état de voyage ne se compare pas à l’état de rêve (5).

Le « voyage » s’effectue soit en méditation profonde, soit pendant le sommeil. Dans les deux cas, le corps est détendu et nous pouvons sortir de nous-mêmes et aller sur un autre plan. Notre conscience, nos sensations, ne sont plus les mêmes. Nous rejoignons notre guide ou des âmes désincarnées avec lesquelles nous lions de véritables relations. Nous les retrouvons souvent. Certaines ont été liées directement avec nous dans des vies passées, d’autres ont été mêlées à des événements que nous avons vécus. D’autres encore se servent de nous par moments comme intermédiaires.

Je pense que malgré la négation de certains, il y a l’existence cosmique indéniable, une réalité
supra-cosmique. L’âme de l’homme est immortelle et sans limites.

Quand cette âme appartient à un désincarné, elle voit la réalité des choses… Elle sait que le principe qui donne la vie ne meurt jamais… Il change seulement d’état… Cette âme comprend que trop souvent c’est l’homme qui conduit en lui-même son obscurité ou sa gloire par son choix, pris avec son libre arbitre. Devant les épreuves qui lui sont présentées, il sera l’un ou l’autre.

A l’état de veille, nous voyons une transcription de la réalité, à l’état de voyage, nous voyons des images-symboles ou des faits s’étant produits. Nous regardons une réalité à travers une image sensorielle. Avec cette image sensorielle, l’intuition et la raison, nous avons l’expérience d’un univers réel. Le symbole est d’ailleurs une expression de quelque chose qui est, une image de quelque chose existant.

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Les âmes des désincarnés vivent cela, et lorsque par le voyage nous sommes en contact avec elles, nous voyons et nous sentons comme elles. Certains désincarnés travaillent pour former un monde meilleur, c’est leur mission… Ce monde qui laissera s’exprimer la spiritualité dans les actes de tous les jours… Ces désincarnés nous apprennent à rechercher la paix, la libération des êtres par l’abolition de l’intolérance, par le développement de la beauté sous toutes ses formes… Près d’eux, nous comprenons que nous sommes bien souvent responsables de notre solitude par notre attitude égoïste ou renfermée. Le monde égoïste est sans issue et nous ferme les portes de la connaissance.

L’enseignement donné par les désincarnés agrandit le champ de notre conscience, développe notre épanouissement, amène la compréhension et nous permet un meilleur dialogue avec nos semblables quand nous retournons sur Terre. Pour construire cet avenir sur terre, nous devons louer le Seigneur et le travail des hommes pour le pain qui donne la force et le vin qui réjouit l’âme, apprendre et pratiquer le silence qui donne la pensée et se dire que le temps nous donne la patience. Ces trois qualités nous apprennent à mieux vivre.

En pensant aux âmes désincarnées que nous avons pu rencontrer en voyage, ou dont nous avons seulement senti la présence à l’état de veille, nous nous rapprochons d’elles, de leur enseignement, et de l’amour avec lequel elles nous enveloppent. Nous les remercions de nous avoir permis de comprendre et sentir les mondes physique et astral qui nous entourent.

Maintenant, je sais que ce que j’appelais mes « rêves » sont des « voyages » dans les mondes invisibles qui nous entourent…

Ces voyages m’ont permis de retrouver peu à peu mes vies passées. Et même, souvent, ces voyages ne se rapportent pas à moi-même, mais à certains êtres que je connais. La première de mes incarnations qui s’est présentée à moi m’a montré un épisode vécu en Sibérie…

Cela ne signifie pas que je ne retrouverai pas de vies plus anciennes. Mais celle-ci est caractéristique d’un départ conscient vers la Connaissance…

à suivre… # 2 – Contes de la Massenie du Saint Graal par Meitamoun Othefo.

MEITAMOUN OTHEFO © pour les Chroniques de Mars numéro 15, #1– Octobre 2014 – TEXTES & PHOTOS droits pour le Web & autres versions, Arqa éditions – copyright K2Mars et M. Othefo.

 


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De Toury à Arginy en passant par Trani, Jérusalem et Saint-Jean-d’Acre…

« Il est des Hommes qui naissent fraternels en des siècles différents, et en des patries distinctes. Hors du Temps et de l’Espace, ils sont Frères. Il peut arriver que le mystérieux Destin régissant les naissances réunisse deux ou plusieurs de ceux-là, sur le même point de notre ère et de notre planète. Mais normalement la chaine qui les lie n’est pas soumise à l’action de telles contingences. Les figures du Ciel où s’inscrivent leurs intimes propensions portent certains signes de ressemblances, et leurs noms secrets ont, sur des lèvres plus pures que celles des humains, des sonorités correspondantes. Une même passion, un même amour, les mènent par des voies salébreuses vers la Crypte où ils verront enfin, à travers le Voile Transparent, la LUMIÈRE espérée… »

(1) Le nom de Jacques Breyer apparait dans différents comptes rendus de séances de la Massenie de Toury – (Tapuscrits Massenie du Saint-Graal – archives Arcadia). Jacques Breyer, qui avait compris le rôle très éminent de Gabrielle Carmi dans cette incarnation avait été la visiter chez elle très amicalement, en marque de respect, lors des différentes réunions, à Hermé.

(2) Voir aussi sur les Chroniques de Mars, de Christian Cather, « Le secret de Florence ».

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(3) Sur les Harodim et les Templiers, voir l’article inédit de Gabrielle Carmi paru dans la revue ARCADIA numéro spécial – Juillet 2002. (Ouvrage en cours de réédition).

(4) Par la suite, Gabrielle Carmi signala à certains de ses disciples qu’il s’agissait en réalité d’une des quatre synagogues de Trani, peut-être « la Scolanova ». Au fronton de la plus ancienne synagogue du lieu (XIIe siècle), datant donc de l’époque des croisades, et non loin de l’ancienne chapelle des Templiers, dans le vieux quartier de Trani, à proximité du grand escalier de Jérusalem, on trouve de part et d’autres du fronton une magnifique rose stylisée – dans la plus parfaite tradition R+C – d’une part, et une pomme de pin de l’autre, au fronton, dans la partie supérieure un Arbre de la Connaissance. (Voir photos en illustration – © Thierry E. Garnier).

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(5) Ce que dit, ici, Gabrielle me semble le plus essentiel de son enseignement , quand elle nous parla de karma à la massenie, méditons donc cela, mâchons le, encore et encore , afin de parvenir à obtenir son Mercure philosophal et en tirer la quintessence vraie. Meitamoun Othefo.

 

à découvrir également sur le site ARQA // MONTFORT – Le MYTHE TEMPLIER

 

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Marc MIRAULT – Une Alchimie templière

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