AVANT-PROPOS

C’est bien peu de dire que la « Roseline » ou « ligne Rouge du 17 janvier » est un fil conducteur absolument incontournable dans l’Affaire de Rennes-le-Château. Cela a été démontré avec force détails dès les premiers ouvrages publiés dans les années 60 qui traitèrent de « l’affaire de Rennes ». L’ABC de RLC en signale d’ailleurs par de très nombreuses entrées, dans l’Encyclopédie de Rennes-le-Château, cette évidence singulière.

Aujourd’hui, nous donnons la parole et tribune libre à un travail inédit absolument remarquable et d’une très grande érudition du chercheur Marc Lebeau qui évoque avec grande sagacité de nombreuses pistes laissées en friche – et mieux – rectifie la vérité sur une grave erreur bien mal accordée – celle du toponyme de « Thury »… Nous vous laissons donc le soin de découvrir en avant-première sur notre nouveau WebZine : « Les Chroniques de Mars », annoncé ce 17 janvier 2011, le premier article @ suivre… – d’une longue série de Marc Lebeau.


Thierry E Garnier
// Les Chroniques de Mars.

IINTRODUCTION

Voulant un jour en savoir un peu plus sur la dynastie Cassini, astronomes et géographes célèbres de notre pays, un fil rouge, « méridien » pourrait-on dire, m’est apparu et m’a entraîné sur cet « ascenseur géographique » que je vous propose de prendre à ma suite, sachant toutefois que la destination finale reste encore à découvrir… même si elle nous amènera sans doute vers une région privilégiée de l’Aude… aux abords d’un petit village bien connu de nombreux chasseurs de trésors et autres amateurs de secrets insolite… sans oublier, au passage, d’y saluer un certain Marquis, bien au fait d’énigmes à tiroirs qui ne manquèrent pas d’intriguer les meilleurs spécialistes de l’affaire qui nous préoccupe ici.

En résumé et en guise de sommaire, inutile pour l’instant de dévoiler aux lecteurs des « Chroniques de Mars » la totalité de nos recherches qui vont nous amener via Saint-Sulpice, lieu éminemment symbolique évidemment, de Thury en Beauvaisis à… Limoux mais signalons simplement – pour l’instant – que ce sont les Cassini qui vont nous conduire, vaillamment, d’un point à un autre, par le biais de signes, d’intersignes et de recherches non moins fructueuses que nous versons à partir d’aujourd’hui au si vaste « Dossier de Rennes-le-Château » pour servir de frontispice à d’autres études à venir que ne manqueront pas d’étayer quelques chercheurs de qualité.

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I – THURY EN BEAUVAISIS OU THURY-SOUS-CLERMONT

Commençons donc à décrire le point de départ de notre périple : Thury.

Thury est tout petit bourg à quelques dizaines de kilomètres au Nord de Paris (>Fig. 1 : plan de situation).

On est dans l’Oise, non loin d’un Clermont (Mont Clair, cf. également le saint céphalophore Saint Clair, qui hante les environs d’Etretat et dont la fête donne lieu à des réjouissances pyrotechniques pour « éclairer » la nuit et le pénitent, et chasser les ténèbres…), entre Beauvais et Creil, terre d’abbaye, de cathédrale et d’anciennes implantations mérovingiennes…

Plus particulièrement, on se situe sur les franges du « Pays de Thelle », juste avant de passer en « Pays clermontois. » Le territoire de Thury, présente d’autres particularités intéressantes : à proximité de Thury, ont trouve outre CLERMONT, les bourgs de CHATEAU-ROUGE ET D’HERMES… et, sur la commune de Hondainville, existe un CHATEAU-VERT ! Tout cela voudrait faire penser à « l’Ars Magna », que l’on ne s’y prendrait pas autrement !

Le nom de Thury viendrait du Dieu gaulois TARANUS ? (Voir sur le sujet les Divinités Gauloises d’Henri Hubert, publiées chez Arqa). Il y a plusieurs communes en France portant ce nom, souvent à proximité d’un « Clermont », d’ailleurs : fait encore vérifié sur le méridien de Crozant ou un Thoury, dans le Loir-et-Cher, près de Neuvy-sous-Beuvron, est associé à une famille de Clermont.

Le Clermontois m’a également interpellé lors d’une recherche « lupinienne » (1) que j’effectuai à partir de Crozant (entre la Creuse et l’Indre), situé dans ce qui s’appelait alors la Marche. En effet, en 1327, Charles le Bel (1294-1328), fils de Philippe (le Bel), qui avait en apanage la Marche et étant devenu Roi sous le titre de Charles IV, échangea avec Louis Ier de Bourbon le Clermontois avec la Marche. Et il s’agit bien ici du Clermont « en Beauvaisis » et non du Clermont d’Auvergne !

Etonnant échange ! Echange de dupes ? Qu’on en juge :

– la Marche qui pesait quelques milliers de km² fut ainsi échangée contre un comté de quelques dizaines de km² !

– le successeur de Charles, Philippe VI de Valois, qui ne mesurait peut-être plus l’intérêt du Clermontois, le rendit quelques années plus tard à Louis de Bourbon…(2-3).

Pour ce qui est de l’histoire de Thury, elle se réduit à sa plus simple expression. Deux auteurs nous éclairent, un peu, sur le passé de cette bourgade :

– Il s’agit tout d’abord de Jean Dominique Cassini, dit Cassini IV – on verra plus loin l’implication des Cassini sur ce territoire -, dit aussi comte de Cassini (30 juin 1748 à l’Observatoire de Paris – 18 octobre 1845 au château de Thury, Maire de Thury, juge de paix du canton de Mouy) qui a, notamment, en sus de ses écrits scientifiques, rédigé quelques feuillets manuscrits, datés de 1835, dont l’essentiel a été retranscrit dans l’ouvrage de l’auteur qui suit :

– Antoine Joseph Warmé, auteur de « Mouy et ses environs, édition de 1873 ».

Cassini IV nous apprend ainsi l’existence d’un ancien château sur un coteau dominant Thury et dépendant, d’après l’auteur, de la citadelle de Doullens. Il note également que l’on aurait retrouvé dans les ruines de cet édifice un « manteau de cheminée portant des traces de dorure. »

Cassini IV ajoutait en 1835 que « cet ancien château appartenait jadis au sieur Nivellon, surnommé le pauvre, qui en 1180, partant pour Jérusalem, fit donation, en cas de mort, à des ordres religieux, et entre autres à l’abbaye de Wariville (4) de différents biens qu’il possédait au village de Thury ». Nivellon, de Pierrefonds, dont le château a été l’objet des soins les plus attentifs de Napoléon III et de Viollet-le-Duc, signifie « nébuleux, nuage » qui a donné en allemand Nibelung !

Quant à Antoine-Joseph Warmé, il nous apprend que sur le site de ce château de Thury, appelé aussi « Château Thiery », des traces de fossés sont encore reconnaissables et qu’on y a recueilli un éperon gigantesque en fer et divers armes.

Nivellon de Pierrefonds serait né vers 1030 et décédé après 1072, on n’en sait guère plus sur ce personnage, sinon que cette dynastie des Nivellon s’est éteinte rapidement sans successeur avec Nivellon III et que la famille, via les mariages était proches des ducs de Normandie.
Antoine Joseph Warmé ajoute d’autres éléments sur ce secteur, en particulier sur la succession des seigneurs de Thury. Au XVIème siècle, la seigneurie de Thury appartient à Claude de DURAND, chevalier et favori de François 1er.

Entre le XIème et le XVIème siècle, on a donc un manque de près de cinq cents ans sans information particulière sur ce coin de l’Oise.

Bien que, comme on l’a vu plus haut, le Clermontois avait durant cet intervalle, des seigneurs parfaitement identifiés : d’abord les rois de France qui le cédaient en apanage, puis la dynastie des Bourbons, après la brève éclipse de Charles IV le Bel. Ceci n’empêche pas que l’on ne connaisse pas les seigneurs plus locaux dont dépendait Thury.

Avant de poursuivre, notons enfin une dernière caractéristique essentielle de cette commune de l’Oise :

LE FAMEUX MERIDIEN DE PARIS, LA ROSE-LIGNE, TRAVERSE LE TERRITOIRE DE LA COMMUNE, qui a d’ailleurs fêté le passage au bimillénaire par un pique-nique géant au pied de l’ancien château Thiery (A 75 M PRES), dans la Val de Bray, un certain 14 juillet 2000 (journée mémorable de la Méridienne Verte).

Voilà donc campée, à grand traits rapides, la PREMIERE STATION. Territoire à enquerre donc qui doit interpeller… La suite va le confirmer.

II – LA DYNASTIE CASSINI ET LEUR ATTACHEMENT A THURY

Je ne vais pas ici reprendre toute la saga des Cassini, mais m’arrêter plus particulièrement au premier d’entre eux, et à l’attachement de cette famille au secteur de Thury ; Cassini III (César-François), se fera appeler « Cassini de Thury ».

JEAN DOMINIQUE CASSINI, DIT CASSINI I :

Voir pour plus de détail, les souvenirs de Jean Dominique Cassini publié en 1810 (5), ainsi que les documents de l’Université de Bologne, mis en ligne à l’occasion de l’année Cassini fêtant les trois-cent cinquante ans de l’établissement de la Méridienne de Bologne (6).

Gio Domenico Cassini naît à Périnaldo, dans l’ancien Comté de Nice, à proximité de Gènes, aujourd’hui Province d’Impéria en Italie, le 8 juin 1625.

En passant rapidement sur ses études, nous le retrouvons chargé de cours à Bologne, université italienne célèbre de l’époque. Il y effectue ses premiers relevés astronomiques (comètes de 1652, 1664 et 1665 (7), observations solaires, calcul des éclipses de soleil, examen de la surface de Mars et du mouvement des satellites de Jupiter, etc.) qui montrent tout son talent d’observateur très précis (il a fallu parfois attendre le XXème siècle pour affiner certaines de ses mesures).

A Bologne, notamment – mais cela me paraît essentiel pour la suite de sa carrière – il restaure, en la perfectionnant, la Méridienne de la Basilique San Petronio de Bologne. Cette Méridienne, qui rappelle « furieusement » celle de Saint Sulpice…, fut établie pour tenter de trancher définitivement entre système héliocentrique et système géocentrique. L’établissement de cette nouvelle méridienne débutera le 21 juin 1655 (rappelons que le tracé du méridien qui sera celui de Paris sur le terrain du futur Observatoire Royal de Paris eut lieu le 21 juin 1667 – >Fig. 2 : Dessin de la Méridienne de San Petronio de Bologne par Jean Dominique Cassini sur : (http://amshistorica.cib.unibo.it/diglib.php?inv=14) –

Astronome reconnu des milieux scientifiques de l’époque, Gio Domenico fut alors fortement sollicité par Louis XIV et Colbert, sous l’insistance de l’Abbé Picard (qui établit le premier la trace du Méridien sur le terrain du futur observatoire de Paris en 1667), pour participer aux travaux de la nouvelle Académie Royale des Sciences fondée quelques années plus tôt par Colbert.

Jean-Dominique partit donc de Bologne le 25 février 1669. A peine arrivé à Paris, le 4 avril 1669, il est reçu par le Roi en personne, le 6 avril. Naturellement chargé des observations à l’Observatoire de Paris qui était alors en construction, il proposa certains aménagements pour plus de commodités des observations, mais se heurta à l’intransigeance de l’architecte (Claude Perrault, frère de Charles) et à celle de Louis XIV qui soutint son architecte contre les vues de Cassini, malgré le soutien que lui avait apporté Colbert. On a tiré de cet épisode une suspicion sur la nécessité de garder un dessin « signifiant » et « ésotériquement parlant » pour l’architecture de cet observatoire.

Dès son arrivée et sa visite sur le chantier de l’observatoire, Jean-Dominique souhaite établir une ligne méridienne dans le bâtiment :

 » Une grande salle me paraissait nécessaire pour avoir la commodité d’y faire entrer le soleil par un trou et pouvoir faire sur le plancher la description du chemin journalier de l’image du soleil… Au milieu de la façade méridionale on laissa une petite fenêtre ou ouverture qui donnait au haut de la grande salle, et l’on projeta de tirer sur le pavé, non seulement la ligne méridienne, mais encore les lignes horaires ».

En fait, cette ligne méridienne ne fut réalisée qu’en 1729 sous l’autorité de Jacques Cassini, son fils. Elle est composée de 32 règles de laiton, chacune ayant 3 pieds 0 pouce 8 lignes de longueur, 20 lignes de largeur et 3 lignes d’épaisseur (8).

Quoiqu’il en soit, Cassini, s’établit à demeure dans l’Observatoire à compter du 14 septembre 1671 (9).

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En 1673, soit quatre ans après son arrivée à Paris, il reçoit la nationalité française, décide rester définitivement en France et se marie, le 10 novembre, avec Geneviève de Laistre, fille du Lieutenant Général du COMTE DE CLERMONT EN BEAUVAISIS, SOIT A 8 KM DE THURY.

La physionomie de cette Geneviève est d’ailleurs connue dans un document étonnant. En effet, le 12 février 1679, Jean-Dominique présente devant l’Académie la carte qu’il a fait effectuer de notre satellite, la Lune. Sur cette carte, dessinée en 1678 par Jean-Baptiste Patigny, apparaît le dessin incongru d’un grand Cœur sur la Mer de la Sérénité, ainsi qu’un portrait de femme qui se détache en lieu et place du Promontoire d’Héraclides.

Comme le dit Françoise Launay dans son article de mai 2003 pour la revue « Pour la Science » (10), cette Carte de la Lune est en fait une Carte du Tendre ! (>Fig. 3 : La carte de la Lune de 1678 et ses détails (http://www.apprendre-en-ligne.net/crypto/stegano/lune.jpg) –

Ainsi donc, Jean-Dominique, à peine arrivé à Paris eu vraisemblablement le temps d’arpenter la région de Thury et d’y rencontrer sa future. Hypothèse renforcée par la remarque sibylline de Cassini IV, rapportée par Joseph Warmé :

«C’ETAIT A THURY QUE LES CASSINI AVAIENT COMMENCE LES TRAVAUX DE LA CARTE DE FRANCE, que les travaux relatifs à la grande méridienne de Paris ont été exécutés par eux, passant au clocher de Balagny-sur-Therain, sur le territoire de Thury, à 392 toises à l’Est de ce village, et à un bastion plein dépendant de la citadelle de Doullens, qu’il a été remarqué jusqu’au siècle dernier, sur la croupe d’un coteau élevé de Thury, les traces d’un très ancien château (il s’agit toujours de l’ancien Château de Thury) ; que parmi ces restes se trouvait un manteau de cheminée portant des traces de dorure.»

(Sur la figure 4 : Carte dite de Cassini, de la région de Clermont et Thury-sous-Clermont, on observera un dessin curieux – en forme de pierre cubique ? – qui apparait sur Hondainville).

LE CHATEAU DE FILLERVAL, DOMAINE ET FIEF DES CASSINI « DE THURY »

Cet intérêt précoce de la famille Cassini pour ce petit territoire méridien ne s’est pas démenti par la suite, puisqu’elle acquière le château et le domaine de Fillerval, manoir situé à moins d’un kilomètre du centre du bourg.

Bien que la date d’acquisition de ce fief soit loin d’être définitivement assurée, il semble cependant très probable que ce soit bien Jean-Dominique qui l’acquit, donc avant 1712.

Après cinq générations de Cassini (Cassini III et IV le font reconstruire en totalité à partir de 1781), le domaine change plusieurs fois de propriétaires. Il subit mains déboires et dut être restauré ou reconstruit à plusieurs reprises. Après avoir été propriété de l’Institut Français de Gestion, de 1968 à 1996, il est aujourd’hui propriété de SUEZ qui en a fait un Centre Résidentiel de Formation.

ON LE VOIT, AU XVIIEME ET XIXEME SIECLES, THURY EST TRES INTIMEMENT LIE PAR SA SITUATION MERIDIENNE, A LA DYNASTIE DE CEUX QUI ONT FAIT LA CARTE DE FRANCE, ARTICULEE AUTOUR DE CETTE EPINE DORSALE QUE CONSTITUE LA « ROSE-LIGNE » (ROSELINE) – ET QUI A STRUCTURE, EN SON TEMPS, NOTRE PAYS.

Plus curieux, maintenant, bien que moins étayé, il se pourrait bien que le prochain arrêt de notre « ascenseur », nous dévoile que ce bout de terrain de l’Oise fut concerné par les évènements qui se passaient alors à l’autre « bout » de la Rose-Ligne, en territoire Languedocien !

A cette époque, toutefois, le Méridien de Paris n’existait pas « officiellement ».

Suivez-nous maintenant vers le Languedoc cathare…

Marc Lebeau © #1 – « Les Chroniques de Mars », 17 janvier 2011 – (… @ suivre).

* * *

(1) : Dans le roman « L’Aiguille Creuse » de Maurice Leblanc, Lupin égare Isidore Beautrelet au château de l’Aiguille à Crozant, dans la Creuse.

(2) : Et toute cette « histoire » se passe à l’un des « nœuds » du temps, époque, ou zone temporelle, où l’Histoire bascule et prend une autre direction. En Europe, c’est le début d’un siècle de calamités diverses, de guerre, d’épidémie, le temps des Danses Macabres, mais aussi le temps de la papauté en Avignon – Charles-le-Bel assista au couronnement de Jacques d’Ossa, le fameux, et sulfureux, Jean XXII. On est aussi à la fin des Rois Maudits, au tournant d’un changement de dynastie qui entraînera les guerres franco-anglaises de « cent ans ». Bref, de ce « brouillard temporel », l’occident médiéval accouchera peu à peu de la Renaissance. Mais c’est une autre histoire.

(3) : Ce nouveau Comte de la Marche, qui récupéra donc le Clermontois, mourût un 22 janvier (1341), date bien connu des aficionados de l’énigme du Razès…

(4) : Cf. lieu-dit Variville à proximité immédiate de ce château, sur le versant nord du Val de Bray ; l’abbaye de Wariville étant située sur la commune de Litz, à moins de 7 km, à vol d’oiseau, au nord de Thury, également commune méridienne. La mention de ce lieu-dit confirme, si nécessaire, que ce château Thiery de Thury appartenait bien à Nivellon.

(5) : Mémoires pour servir à l’histoire des sciences et à celle de l’Observatoire royal de Paris, par Jean-Dominique Cassini (Cassini IV), suivis de la vie de J.-D. Cassini (Cassini I), écrite par lui-même, et des éloges de plusieurs académiciens morts pendant la révolution – Publié à Paris chez Bleuet en 1810.

(6) : Voir le site officiel suivant : http://www.bo.astro.it/universo/cassini/

(7) : Il observera ces deux dernières avec la Reine Christine de Suède à qui il dédicacera certains de ses écrits.

(8) : Cf. mémoire de 1732 de L’académie des Sciences établi par Jacques Cassini.

(9) : Jean-Dominique mourra également un 14 septembre (1712).

(10) : Cf. le site http://www.apprendre-en-ligne.net/crypto/stegano/lune.html.