Description

Bertrand de Lesseps et Julien Champagne

« Me voici dans un traîneau actionné par une hélice d’hélicoptère ; avec moi l’inventeur, M. de Lesseps. »

Jacques-Henri Lartigue

« L’Ailonive » ! Quel drôle de nom pour une drôle de machine… ! « Un traîneau à hélice » conçu pour se déplacer à grande vitesse sur les sentiers enneigés de haute montagne, réalisé par deux hommes de génie : Bertrand de Lesseps et Julien Champagne, assistés d’un jeune mécanicien, Henri Steineur. En son temps, le fameux « traîneau à hélice » fit l’admiration de tous puis, discrètement, retomba dans l’oubli. Eugène Canseliet est sans doute le premier à avoir abordé le sujet dès la seconde édition de ses « Deux logis alchimiques ». C’est de cette ornière temporelle et suite à la découverte inattendue par un collectionneur émérite d’une série inédite de photographies dévolues à l’histoire de ce prototype mécanique, à nul autre pareil, que se consacre ardemment Jean Artero dans cette étude historique pleine de révélations. Ainsi, c’est en cherchant dans des archives familiales encore jamais explorées, que Jean Artero a découvert, contre toute attente, une lettre attribuée à Julien Champagne. Une correspondance qui remettra sensiblement en perspective un aspect du mystère Fulcanelli. Celui de la Fraternité d’Héliopolis. On trouvera dans cette courte missive cette incroyable citation : « Quant à jouer un rôle quelconque dans le monde, à moins que ce soit par les ouvrages que je laisserai, et la Fraternité d’Héliopolis dont je suis le chef inconnu, l’âge et la santé ne me le permettent pas… ». Ce bel ouvrage richement illustré de photographies d’époque nous en apprend donc un peu plus sur la réalisation de ce prototype et, grâce à certaines traces photosensibles laissées par ce curieux traîneau à hélice, nous invite à revisiter, avec Jean Artero, certains méandres bien méconnus de la Belle Epoque…

HORS COLLECTION – Grand Format (52 pages) Cahier couleurs – ISBN 2-7551-0040 -0.

(extrait)

Quoiqu’il en soit, et à partir de ce qui précède, chacun je pense comprendra pourquoi et dans quelle mesure la disparition de Bertrand de Lesseps constitua sans nul doute « une immense perte pour Champagne. »

Eugène Canseliet

« … Champagne pour lequel d’ailleurs ce Lesseps là éprouve une grande considération, et qu’il lui arrive d’appeler par écrit « Monsieur Champagne », ce dernier usant volontiers de son côté du déférent « Monsieur Bertrand. » Pour quelle raison impérieuse Bertrand de Lesseps, en pleine guerre, et alors qu’il s’y engage des plus activement, éprouve-t-il pour autant le pressant besoin de recommander aux autorités espagnoles et françaises son « ami » Julien Champagne, « ingénieur et savant », comme nous le montre le bristol que nous vous proposons ici ? Entre autres motivations plausibles, il est permis de penser que Julien, qui en a plus ou moins fini avec le « Mystère » et « les Demeures », œuvre désormais à cette époque aux illustrations du troisième livre de Fulcanelli, le « Finis Gloriae Mundi », qui paraîtra ou reparaîtra peut-être un jour (1)…

Et il me semble bien que ce dernier doit faire la part belle aux pays de l’arc méditerranéen, des « sœurs latines » espagnole, française et italienne en particulier, à l’Égypte, tous pays chers au clan Lesseps… et à l’alchimie.


Dans la même Collection > Le Grand Œuvre dévoilé


Dans la même Collection > Eugène Canseliet – La Biographie