Je me demande pourquoi les agences de sureté nucléaires ne disent jamais la vérité, toute la vérité, rien d’autre que la vérité.

Il faut toujours un mensonge, ou une vérité partielle ou un bout de vérité mais pas tout à fait, un sens indéfini des mots qui indique que les choses ne sont pas tout à fait claires.

Il n’y a d’ailleurs qu’à le voir à la télé, les « experts » pour voir qu’ils ne regardent jamais personnes droit dans les yeux.
Fuyants les regards.

Est-ce que la radioactivité fait perdre le sens de de la réalité ?
A Fukushima ils doivent avoir le même virus qu’il y avait en France concernant le nuage de Tchernobyl.

Mentir c’est reculer pour mieux sauter : je mens aujourd’hui de manière à vous rendre votre demain encore pire.

Bordel, dites-nous ce qui se passe pour pouvoir agir en connaissance de cause et ne pas se faire avoir encore une fois.

Selon Lefigaro.fr, lundi, « les ouvriers de l’opérateur Tokyo Electric Power (Tepco) doivent terminer le déversement dans la mer de 11.500 tonnes d’eau faiblement radioactive afin de faire de la place dans des cuves » .

«Faiblement», je déteste ce mot.

En gros, je vais vous tuer mais faiblement, à petit feu, sans que vous ne puissiez rien voir.

Ou bien, selon la même source : «Yukio Edano, porte-parole du gouvernement japonais : «Le risque que la situation à la centrale nucléaire se détériore et qu’elle débouche sur une nouvelle fuite radioactive majeure s’est considérablement réduit».

« Considérablement », encore un peu dénoué de sens, hors échelle.

Pour une mouche, ma tasse à café est énorme, mais comparé à mon écran d’ordinateur la même tasse est « considérablement » plus petite.

C’est donc une question de comparaison, ça ne sert à rien de parler dans le vent sans donner des termes de mise en juxtaposition.

Pouvons-nous espérer un jour avec des gens dans ce milieu, le nucléaire, qui sachent nous dire, pour de vrai, ce qui se passe ?

Il y en a marre !

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