Scotland Yard vient d’identifier une affaire criminelle vieille de 132 ans. Elle a formellement identifié un crâne près de Londres comme celui d’une femme assassinée il y a plus d’un siècle par… sa servante.
Vive la police scientifique

Grâce aux méthodes de datation par le carbone 14, le médecin légiste a pu ainsi établir que le crâne retrouvé était bien celui de Julia Thomas, une riche veuve de 55 ans, tuée et découpée en morceaux par sa bonne de 29 ans… en 1879.

En octobre dernier, ce sont des ouvriers en bâtiment qui avaient découvert le crâne alors qu’ils procédaient à l’agrandissement de la maison du producteur et réalisateur de la BBC, David Attenborough. Cette maison se situe à proximité de celle de la défunte Julia Thomas.
Que s’est-il donc passé ?

C’est en rentrant de la messe dominicale que Julia Thomas aurait été poussée dans les escaliers et ensuite étranglée par sa servante. Cette dernière aurait découpée le corps à la hache, fait bouillir les restes de la pauvre victime. Le plus horrible restant à venir… Elle aurait ensuite donné la graisse à manger aux enfants des environs leur affirmant qu’il s’agissait de… lard !
Et l’identification dans tout ça ?

Les tests scientifiques ont permis de résoudre cette sombre histoire. A l’époque personne n’avait retrouvé le crâne de Julia Thomas. Seule une boîte contenant des restes humains avait été découverte ainsi que des dents de la victime que transportait la servante (A-t-on idée de transporter des preuves accablantes sur soi ?). Celle-ci avait été condamnée à mort.
La découverte par les ouvriers dudit crâne a permis de remonter la piste du mystérieux crime de Barnes, ainsi surnommé à l’époque.

Une affaire fascinante.

« C’est une affaire fascinante et un bon exemple de la façon dont les bonnes vieilles méthodes policières, les archives et les technologies de pointe peuvent se combiner », a souligné le commissaire Clive Chalk de Scotland Yard.
Un épisode digne d’une série américaine relatant les enquêtes d’une anthropologiste… En version réelle cette fois ! Une histoire de femmes au destin tragique qui pourrait, d’après certaines sources, faire l’objet du prochain Stephen King…

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